Apollon et Hyacinthe – Paris / 2014

Apollon et Hyacinthe – Paris / 2014

APOLLO UND HYACINTHUS (1767)

Musique : W.A. Mozart
Livret : Rufinus Wild
Direction musicale : Patrick Cohën-Akenine
Ensemble Les Folies françoises
Mise en scène : Natalie van Parys
Costumes : Barbara del Piano
Toiles peintes : Urban Colors
Lumières : Dominique Guerder assisté d’Antoine Duhem
Sous-titrages : Daniel Blanchard

Apollon : Maarten Engeltjes
Hyacinthus : Matteo El Khodr
Œbalus : Sébastien Droy
Melia : Maïlys de Villoutreys
Zéphyr : Théophile Alexandre

Création 8 mars 2014, Cité de la Musique de Paris.

Mozart n’a que onze ans quand il compose Apollon et Hyacinthe. Et si Mozart avait onze ans aujourd’hui ? En partant de cette question, la mise en scène rend hommage à la jeunesse d’aujourd’hui, à sa vitalité, à sa créativité. Les adolescents évoluent dans un mélange des genres très « baroque rococo » en matière de styles musicaux et vestimentaires. S’inspirant de cette mixité, le drame est transposé dans le milieu de la culture californienne. 

Nous sommes dans un lieu incertain, proche d’une plage californienne. Quelques accessoires, transats bariolés, parasols, bidons grafés, plantent le décor. Trois toiles peintes, inspirées du Street Art, accentuent l’onirisme de cette fable mythologique.

Hyacinthe, Zéphyre et la famille royale préparent une cérémonie en l’honneur d’Apollon. On y danse un flash mob rituel. Alors que Mélia se voit déjà déesse de l’Olympe en épousant Apollon, les trois jeunes gens jouent au baseball lorsque la batte de Zéphyre jaloux blesse Hyacinthe qui meurt. Le drame peut se nouer, jusqu’à la transformation finale d’Hyacinthe par Apollon.

Apollo et Hyacinthus, seu Haycinthi Metamorphosis (K 38) a été composé en 1767 à l’occasion d’une fête à l’Université de Salzbourg. L’argument est tiré des Métamorphoses d’Ovide : Hyacinthe, fils d’Œbale, roi de Sparte, est aimé d’Apollon et de Zéphyr. Celui-ci, jaloux, aurait déporté le disque que lui lance Apollon, et le frappe à la tempe. Apollon, pris d’une douleur violente, change le sang de sa blessure en une fleur en forme d’Y, initiale de Yacinthe.

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