NATALIE VAN PARYS - BIOGRAPHIE
FORMATION
Danseuse de formation classique et contemporaine, Natalie van Parys enrichit sa pratique en abordant diverses techniques de danse et suit pendant trois ans la formation de l’acteur de Blanche Salant et Paul Weaver (technique Actor Studio).
INTERPRÉTATION
Elle travaille en 1988 avec le chorégraphe américain Richard Caceres comme danseuse et assistante chorégraphe pour The Fantasticks et Cinderella de Peter Maxwell Davies (Opéra-Comique).
Sa trajectoire professionnelle prend un nouvel essor avec la rencontre de Francine Lancelot et François Raffinot, spécialistes de la belle danse. Elle fait partie de la compagnie Ris et Danceries de 1988 à 1994 comme soliste et assistante de Francine Lancelot, puis continue sa carrière d’interprète dans la compagnie l’Éventail (Marie-Geneviève Massé) de 1994 à 2007 tout en dansant dans ses propres chorégraphies. Elle est reconnue en France et en Europe comme étant une des principales interprètes et chorégraphes de cette discipline.
CHORÉGRAPHIE
À partir de 1991, elle signe de nombreuses chorégraphies dans des répertoires variés :
La Fée Urgèle de Duni et Favart (J-M. Villégier – C. Rousset, Opéra-Comique)
L’Amant anonyme du Ch. de St-Georges (E. Chevalier – P. Csaba, Opéra National de Metz)
Béatrice et Bénédict de Berlioz (J-M. Villégier – E. Joël, Opéras de Lausanne, Bordeaux, du Rhin)
Véronique de Messager (F. Ardant – J-C. Spinozi, Théâtre du Châtelet).
Hippolyte et Aricie de Rameau (I. Alexandre – E. Haïm, Capitole de Toulouse, Opéra National de Paris)
Amadis de Gaule de J-C. Bach (M. Bozonnet – J. Rhorer, Opéra-Comique)
Artaserse de Vinci (S. Purcarete – D. Fasolis, Opéra National de Lorraine).
Histoire du Soldat de Stravinsky, La Boîte à Joujoux de Debussy (Ch. Baggen – J-Cl. Malgoire), Tancredi, La Petite Messe solennelle de Rossini (J-Ph. Delavault – J-Cl. Malgoire).
Les Caractères de la Danse de Rebel et Pygmalion de Rameau (C. Rousset – Musikfestspiele de Potsdam – Innsbrucker Festwochen der Alten Musik).
Juste avant la pandémie, elle crée les chorégraphies du Bourgeois gentilhomme de Molière (J. Deschamps – M. Minkowski, Opéra National de Montpellier, Opéra Royal de Versailles). Ce spectacle tournera jusqu’à en 2023 et sera présenté à l’Opéra-Comique.
Le metteur en scène Ivan Alexandre la rappelle également pour la Trilogie Da Ponte-Mozart qui sera programmée sur plusieurs années, notamment à l’Opéra de Bordeaux, au Liceu de Barcelone, en Italie ainsi qu’à l’Opéra Royal de Versailles (direction Marc Minkowski).
En 2024, le metteur en scène Florent Siaud lui confie les chorégraphies successivement d’Eugène Oneguine de Tchaïkovsky au Capitole de Toulouse et d’Armide de Lully au Drottningholm Slottsteater. Elle part au Japon pour signer la chorégraphie de Guillaume Tell de Rossini, sous la direction artistique de Yannis Kokkos au New National Theater de Tokyo (direction Kazushi Ono).
MISE EN SCÈNE
En 1995, elle est invitée au Japon pour le Festival International Hokutopia de Tokyo et monte six productions dont :
Didon et Enée de Purcell, Pygmalion, Anacréon, Les Fêtes d’Hébé de Rameau, Les Elémens de Rebel (directions Ryo Terakado et Christophe Rousset).
Plus récemment en Europe, on lui propose la mise en scène de : Apollo & Hyacinthe de Mozart (Cité de la Musique-Paris), Les Arts Florissants / Les Plaisirs de Versailles de Charpentier (Orléans, Bourges) avec Les Folies Françoises.
En 2016, débute une collaboration fidèle avec le scénographe et metteur en scène Yannis Kokkos : Turandot (Opéras de Lorraine et de Montpellier), Samson et Dalila (Théâtre Mariinsky de St Petersbourg), Rossignol et Iolanta (Nouveau Théâtre National de Tokyo).
En 2002, elle créé avec sa compagnie, Les Cavatines : Comme de bien entendu ! Cabaret-Bouffe de Georges van Parys joué plus de 80 représentations et Une Fille en Or, spectacle de chansons des années 30-50.
PÉDAGOGIE ET RECHERCHE
Parallèlement, Natalie van Parys donne des conférences et anime des master classes sur la belle danse :
2015-2018 : International Summer Academy of Baroque Dance (Löftadalen, Suède).
En 2016, elle obtient le soutien du Centre National de la Danse pour une recherche sur l’évolution de la danse : Les chaînons manquants : Gennaro Magri dans l’évolution technique de la danse au XVIIIe siècle.
Depuis 2017, elle est formatrice en Histoire de la danse au P.E.S.M.D. de Bordeaux pour le diplôme d’Etat de professeur de danse.